Au 19e siècle, la lithographie offre une grande capacité de reproduction des images. Elle peut ainsi être utilisée pour diffuser les connaissances. Ici, c'est un panorama du massif du Mont-Blanc depuis le belvédère de la Flégère. Ce lieu est situé sous le massif des Aiguilles Rouges et offre une vue d'ensemble sur le massif du Mont-Blanc. Celle-ci est légèrement accentuée et déformée afin de montrer le plus de sommets possibles. L'image est ponctuée de numéros qui renvoient aux noms des sommets et lieux-dits inscrits dans les marges. Ces noms sont parfois accompagnés de leurs altitudes en pied. La plupart des noms de montagnes ont été donnés par les populations locales. Ils sont généralement repris et respectés par les cartographes du massif. Seules les orthographes ont pu évoluer avec le temps. Plus tard, avec le développement de l'alpinisme et la création d'organisme comme le Club Alpin Français (CAF), une toponymie plus fine et plus précise est créée, selon des principes de descriptions ou en hommage à des personnalités en lien avec ces lieux.