1920 : Après : 1940 : Avant
Dès les années 1910 en France, le ski se pratique avec deux bâtons courts et non plus avec un unique bâton de près de deux mètres. Considérant sa longueur, moins d'un mètre vingt, ce bâton faisait à l'origine partie d'une paire et n'a pas pu être utilisé comme bâton simple. Il se compose d'une tige en noisetier, d'une dragonne en cuir, d'une rondelle en bois et en cuir et d'une pointe métallique à son extrémité. Il est en revanche dépourvu de poignée. Le noisetier est un bois utilisé fréquemment dans la fabrication des bâtons. Dans la revue « Sports de neige et de glace » de février 1924, le journaliste indique qu'il faut privilégier les bâtons en noisetier car ils cèdent rarement, « même au cours des freinages les plus brutaux ». Les bâtons ne sont pas utilisés de la même manière au 21e siècle et au début du 20e siècle. Dans les années 1910, alors que les carres métalliques n'ont pas encore été inventées, il est d'usage de s'appuyer sur les bâtons pour ralentir et s'arrêter. Il est alors nécessaire que les cannes résistent à de grandes tensions.
Bâton de ski en noisetier, pointe en métal, rondelle en bois reliée au bâton par des lanières de cuir, dragonne en cuir.
Jeux - sports - loisirs
L. en cm : 118,5; l. en cm : 19
2009.0.868
Musée Alpin de Chamonix-Mont-Blanc