Estampe
1ère moitié 20e siècle
Pendant longtemps, la gravure a servi d'outil de reproduction et de diffusion d'images à grande échelle. Elle permettait de faire connaître des paysages et de diffuser des connaissances. Remplacée par la photographie et les processus lithographiques, la gravure à l'eau forte ou à l'aquatinte devient alors un terrain d'expérimentation pour les artistes et prend de la valeur sur le marché de l'art. C'est ainsi qu'apparaissent les numérotations de tirage : cette estampe réalisée par Edgard Bouillette a été tirée à 300 exemplaires et il s'agit de la 293e. Il mèle ici deux techniques de façon complémentaire : l'eau forte permet de tracer les lignes alors que l'aquatinte donne des aplats de couleurs. Bouillette a choisi de représenter un chalet au premier plan, avec le village de Chamonix au deuxième plan d'où émerge le clocher de l'église. A l'arrière plan, l'aiguille du Goûter est en pleine lumière.
Montagne , Chalet , Habitation , Eglise
Chamonix-Mont-Blanc //
L'aiguille du Goûter //
Aquatinte et eau forte couleur sur papier vélin.
Beaux-arts, Estampe
H. en cm : 40; L. en cm : 30
Passe-partout
Chamonix et l’aiguille du Goûter
Paysage de montagne
Paysage de montagne
AG.630.b
Musée Alpin de Chamonix-Mont-Blanc
Musée Alpin de Chamonix-Mont-Blanc