3e quart 20e siècle
L'étrier à sangle est constitué de quatre anneaux dans lesquels le grimpeur peut passer les pieds pour se hisser sur la paroi, en escalade artificielle. A l'une des extrémités est fixé un crochet d'étrier dit "Fiffi" dont la particularité est de permettre un décrochage aisé lorsqu'il est sous le grimpeur qui vient de l'utiliser. Il est surtout utilisé en solo ou par le dernier de cordée chargé de récupérer le matériel. Le petit trou sur le haut du crochet permet de faire passer une petite ficelle et de fixer l'étrier à la ceinture du grimpeur. D'après Rébuffat, l'étrier à sangle a "l'avantage d'être silencieux et de ne pas se coincer" en comparaison à l'étrier à planchettes, même si dans ce dernier, l'entrée du pied dans l'étrier est plus facile. Georges Livanos nomme ce genre d'étrier : étrier américain [cf. "Cassin, il était une fois le sixième degré", Georges Livanos, Arthaud, 1983, p.100]
Etrier constitué d'une bande de nylon doublée et serrée à intervalles réguliers par quatre noeuds, avec crochet en aluminium à l'extrémité.
Jeux - sports - loisirs
L. en cm : 150; l. en cm : 5.5
La largeur est celle du crochet.
2009.0.373
Musée Alpin de Chamonix-Mont-Blanc
Musée Alpin de Chamonix-Mont-Blanc