Tirage photographique
4e quart 19e siècle : 1892
La nuit du 11 au 12 juillet 1892, une catastrophe secoue la commune de Saint-Gervais-les-Bains. Plusieurs villages, dont le Bionnay et le quartier des Thermes au Fayet, sont ravagés par le déferlement des eaux retenues dans un lac intra-glaciaire du glacier de Tête-Rousse. En effet, cette poche d'eau s'est formée sous le glacier qui est alors fragilisé. Sa partie supérieure s'effondre et ajoute des milliers de mètres cubes de glace dans le lac, créant une énorme pression contre le glacier en partie inférieure. Celui-ci lâche et crée un déversement important vers la vallée. Les deux grands orifices ainsi formés dans le glacier attirent rapidement les photographes et scientifiques de l'époque. C'est le cas de Joseph Tairraz, photographe de Chamonix, qui fait plusieurs clichés. Sur cette image, deux alpinistes se trouvent devant l'orifice inférieur, donnant ainsi son échelle et donc l'ampleur du déferlement. Tairraz accompagnait alors Joseph Vallot, scientifique et directeur de l'observatoire météorologique du mont Blanc, venu étudier la source de cette catastrophe.
Montagne , Glacier , Sérac , Neige , Alpiniste
Le glacier de Tête Rousse //
Le massif du Mont-Blanc //
Saint-Gervais-Les-Bains //
Tirage photographique monochrome sur papier, collé sur carton
Photographie, Histoire
H. en cm : 29.8; l. en cm : 39.8
Carton
Orifice d’où partirent les eaux
Orifice d’où partirent les eaux
Orifice d’où partirent les eaux
Glacier des Têtes Rousses
Orifice d’où partirent les eaux
2015.0.538
Musée Alpin de Chamonix-Mont-Blanc
Musée Alpin de Chamonix-Mont-Blanc