1963 : Date d'exécution
Le modèle James Couttet de Rossignol de 1963 est un ski alpin dit en « sandwich », composé d'un noyau en bois entouré par deux couches de métal, d'une semelle en polyéthylène avec carres incorporées et d'un revêtement extérieur. Des essais pour associer le métal avec le bois dans la fabrication des skis sont faits à partir des années 1930, mais ce n'est qu'à partir des années 1960 que des skis alliant métal et bois sont conçus et commercialisés à grande échelle par des marques de sports d'hiver comme Attenhofer, Head ou Rossignol. La marque française fondée par Abel Rossignol au début du 20e siècle innove dans ce domaine. Dans les années 1950, Émile Allais, alors conseiller de la marque, teste des skis métalliques de la marque Head aux États-Unis mais les trouve peu concluants en neige dure et donc en compétition. A son retour en France en 1957 et suite à ses essais, il conçoit avec Rossignol des skis nommés « Métallais », précurseurs des célèbre skis Allais 60 qui seront fabriqués durant toute la décennie 1960. En 1960, Jean Vuarnet remporte une médaille d'or olympique en descente, ce qui contribue grandement à populariser ce type de ski. Le modèle James Couttet, du nom du célèbre skieur chamoniard qui se retire des compétitions en 1955, sort en 1963. Sur la paire conservée au Musée Alpin, les fixations sont également des modèles James Couttet, à butée avant et à câble tendeur. Cette paire provient d'un magasin de sport situé à Chamonix, dont l'étiquette est visible sur les pointes des skis.
COUTTET James
Skis fabriqués "en sandwich" avec un noyau de bois entourné par deux lames de zicral (alliage d'aluminium et de zinc), semelle en polyéthylène. Fixations métalliques composées d'une butée, d'un câble, d'un tendeur et de crochets latéraux. Une lanière de cuir est attachée au câble.
Jeux - sports - loisirs
L. en cm : 202; l. en cm : 9
2009.0.814.1 Largeur de la spatule : 8,5 cm
2009.0.814
Musée Alpin de Chamonix-Mont-Blanc
Musée Alpin de Chamonix-Mont-Blanc