1952 : Après
Dynamic est une marque de skis française fondée par Paul Michal au milieu des années 1930. Avant cela, Paul Michal fabrique des navettes pour métiers à tisser dans l'atelier de son père. En 1931, en suivant les conseils de son ami Carrier, fabricant de chaussures, et d'Emile Allais, skieur professionnel et conseiller pour la marque Rossignol, il se lance dans la production de skis. Ces derniers sont alors commercialisés sous la marque Nivose, société lyonnaise de textile. En 1936, Paul Michal invente un instrument permettant de contrôler la flexibilité des planches, le dynanomètre, et décide de produire des skis sous le nom de Dynamic. Dès les débuts de la marque, ces skis sont remarqués : James Couttet gagne la descente des championnats du monde d'Engelberg en 1938 avec des skis Dynamic. Après une interruption à cause de la Deuxième Guerre mondiale, Paul Michal relance la production et sort le ski alpin Dynamic K en 1952. Cette paire est donc postérieure à 1952. Ces skis sont produits en bois lamellé-collé et dotés pour la première fois d'une semelle en plastique (la cellolix), ce qui constitue une réelle révolution en matière de glisse, par rapport aux anciennes semelles en bois recouvertes de laque ou d'enduit. Thierry Dussard, auteur d'une biographie de Jean-Claude Killy, raconte que le futur champion olympique reçoit des skis Dynamic K à Noël 1948, à l'âge de cinq ans. Vingt ans plus tard, aux Jeux Olympiques de Grenoble en 1968, Killy remporte trois médailles d'or avec des skis Dynamic VR 17.
Paire de skis en bois avec fixations en métal (étriers et longues lanières de cuir), carres métalliques vissées et protections sur la pointe et le talon. La semelle, recouverte d'une matière plastique brune, comporte une rainure centrale.
Jeux - sports - loisirs
L. en cm : 202; l. en cm : 10,5
2009.0.820.1 Largeur de la spatule : 8,5 cm
2009.0.820
Musée Alpin de Chamonix-Mont-Blanc